Trois mois se sont écoulés depuis que le président tunisien Kais Saied a annoncé ses mesures exceptionnelles, qu'il a prises face à ce qu'il considérait comme un danger imminent menaçant l'entité de l'Etat tunisien et qu'il a vu se propager dans les institutions de l'Etat.
Jeudi 21 octobre, alors qu'il présidait le deuxième conseil des ministres, le président de la République a annoncé son intention de lancer un dialogue national sur les réformes politiques, mais il n'a pas précisé s'il inclurait les partis, les opposants et la société civile, une demande appelée pour par l'Union générale du travail, qui a souligné Sur le "principe participatif" dans la prise de décision.